La cosmétique solide s’est imposée progressivement dans nos salles de bain. Non pas comme une mode éphémère, mais comme une réponse naturelle à nos attentes actuelles : faire mieux avec moins, comprendre ce que contiennent nos produits, simplifier nos routines et réduire l’impact de nos gestes du quotidien.
Ce format interroge notre façon d’utiliser un soin ou un produit d’hygiène : ce qu’on applique, ce dont la peau a réellement besoin, la quantité que l’on utilise, et ce qui est vraiment essentiel. C’est une cosmétique qui invite à ralentir un instant, à renouer avec la matière… et à retrouver du sens.
Revenir à l’essentiel : des formules plus concentrées, plus lisibles
Un produit solide est, par définition, un produit sans eau. Or l’eau représente entre 60 % et 90 % d’un cosmétique liquide classique. En supprimant cette base, on obtient :
• des formules beaucoup plus concentrées
• des compositions plus courtes
• des besoins réduits en conservateurs et stabilisants
• une texture dense qui fond au contact de la chaleur de la peau
• une efficacité plus directe, moins “diluée”
Mini repère utile :
• Un soin solide peut contenir jusqu’à 90 % de matières actives.
• Une crème liquide oscille plutôt entre 10 % et 30 % d’actifs réels.
Cette différence change tout : le solide propose une approche plus brute, plus franche, qui s’exprime dès qu’on l’applique.

Moins d’emballage, moins de gaspillage, une empreinte réellement réduite
L’impact environnemental du solide ne se limite pas à l’absence de plastique : il repose surtout sur le volume réduit et le poids allégé.
• Un produit solide nécessite jusqu’à 10 fois moins d’emballage.
• Les recharges réduisent les déchets d’emballage de 70 % à 90 %.
• Un produit solide se termine à 98 %, contre 75 % à 90 % pour un tube.
Compact et léger, le solide consomme moins de ressources en production, transport et fin de vie.

Une routine plus juste, plus intuitive, plus maîtrisée
Le solide remet le geste au centre. La peau guide, le produit répond.
• on chauffe un baume entre les doigts
• on applique un stick soin ou teinté par petites touches
• on masse uniquement la quantité nécessaire
• on ajuste selon la saison ou l’état de la peau
Cette gestuelle limite naturellement la surconsommation et reconnecte à la matière.
Pour une explication simple, la matinale TF1 propose une courte vidéo : ici
Le compagnon idéal en voyage (et en mobilité)
Le solide est né aussi d’un besoin très concret : voyager léger.
• routine liquide : 700 à 900 g
• équivalent solide : 150 à 250 g
• formats solides autorisés en cabine
• zéro fuite en déplacement
C’est un format pensé pour la simplicité : que l’on parte en week-end, en déplacement professionnel ou en vacances, la routine solide suit sans effort.

Un terrain d’innovation immense : soins, maquillage, hygiène
La cosmétique solide actuelle couvre tous les univers : soins, maquillage, hygiène.
Défis de formulation :
• créer de la glisse sans eau
• stabiliser un stick solide
• trouver une fusion parfaite au contact de la peau
• combiner soin + maquillage dans une même formule
• concevoir des packagings rechargeables durables
Mini repère innovation :
Les formules solides comptent souvent 10 à 25 ingrédients, contre 25 à 40 pour les liquides, car les textures fluides nécessitent émulsifiants, stabilisants et conservateurs.

Une transition douce vers une beauté plus sensée
On avance par étapes : un nettoyant solide, puis un déodorant, puis un stick teinté… On teste, on observe, on ajuste.
Le solide ne cherche pas à remplacer tous les produits liquides. Il propose une autre manière, plus concentrée, plus durable.
Ce qui plaît souvent, c’est le ressenti : un geste plus lent, plus précis, plus sensoriel. Une impression de reprendre la main sur sa routine.
C’est une évolution naturelle qui fait simplement du bien — à soi, et à ce qui nous entoure.


